Le déroulement d’une thérapie
Une thérapie peut prendre plusieurs formes, selon que vous me consultez pour un problème individuel spécifique, bien identifié et qui ne va nécessiter que très peu de séances (3 à 5), ou que votre demande, même si elle est précise, requière une prise en charge plus longue en individuel, en couple (en général de 6 mois à plusieurs années) ou avec un/des parent(s).
Une thérapie demande un investissement et un engagement de part et d’autre. La fréquence des séances est un levier important pour vaincre les crises d’angoisse, les ruminations et la mise en place des défenses négatives entre les séances. Si nous décidons ensemble de nous engager sur un chemin, qu’il soit court ou long, il sera nécessaire que chacun de nous soit présent aux rendez-vous de façon régulière, faute de mettre en péril la thérapie. Les aménagements de l’emploi du temps sont évidemment possibles, de part et d’autre, lorsque notre agenda le requiert et le permet.
Le souhait d’arrêter la thérapie doit toujours être élaboré en séance, de façon à éviter les schémas de répétition, qui se manifestent par des décisions impulsives que l’on peut le plus souvent relier à ce qui se (re)joue dans la relation transférentielle (c’est-à-dire que le thérapeute/psychanalyste est alors l’objet de projections inconscientes).
Qu’est-ce que l’archanalyse ?
L’Archanalyse est une nouvelle approche pour apprendre à “mieux vivre” (au sens donné à ce terme par la philosophie antique) : elle réconcilie les approches psychanalytiques avec la science d’aujourd’hui, prenant en compte la neurodiversité des profils et les thérapies cognitives, comportementales et corporelles.
L’Archanalyse élargit ainsi la Psychanalyse classique : alors que celle-ci se limite à l’analyse de la Psyché et donne le primat à celle-ci (par exemple en ne prenant pas en compte pollution environnementale ou facteurs génétique et en supposant que toute affection physique est avant tout d’origine psychique), l’Archanalyse ne dissocie jamais corps et esprit. Elle considère aussi bien les aspects génétiques et épigénétiques (facteurs environnementaux, nutritifs, psycho-émotionnels, …) comme le font depuis des millénaires les médecins chinois et tibétains par exemple. Elle propose une vision globale de la personne humaine, fondée sur les connaissances les plus récentes dans les domaines de la psychologie, de la psychanalyse, de la biologie, des théories de l’évolution, des neurosciences, des sciences cognitives et même, de la physique quantique et des mathématiques.
Le terme Archanalyse signifie « analyse de ce qui est à l’origine de notre vision du monde, de nos souffrances et de notre créativité ». Du point de vue de la méthode, l’archanalyse customise diverses techniques empruntées à la psychanalyse, à l’Analyse Transactionnelle et à la sophrologie notamment. Patient et archanalyste ont ainsi la possibilité de combiner, au fil des séances, les différentes approches.