La Psychanalyse & l’Archanalyse
Mon approche de la Psychanalyse
Le but d’une psychanalyse est de faire un travail plus en profondeur, pour mieux se connaître, lorsque les autres approches ne donnent pas suffisamment de résultats, quand il y a trop de résistances inconscientes, que l’on ne parvient pas à retrouver le goût de vivre, que l’on est dans des stratégies d’échec, ou que l’on sent que l’analyse des rêves et de son inconscient peut permettre de démêler les noeuds qui nous entravent. Une psychanalyse a pour projet de tenter de rendre conscient ce qui est dans l’ombre afin de mieux vivre, de réaliser ses projets de vie, de pouvoir s’aimer et aimer.
Les séances (d’une heure), ont lieu de préférence allongé. Vous vous allongez après plusieurs séances quand vous vous sentez en confiance. Cela permet de mieux vous concentrer sur votre ressenti corporel, vos associations d’idées, ou lors des exercices de visualisation/rêve éveillé ou d’imagination active.
Si vous choisissez de faire une psychanalyse, sachez que je vous demanderai de vous engager pour deux séances par semaine minimum. Mon orientation est plutôt jungienne, tant du point de vue de l’analyse des rêves, de l’analyse des symboles, images, archétypes, que de par le fait que je considère comme central le concept d’individuation. Cependant, mon approche inclue les apports des neurosciences, des sciences cognitives, de la psychologie développementale et j’emprunte des concepts aux différents courants psychanalytiques (freudien, jungien, kleinien, bionien, winnicottien, lacanien, etc.).
L’Archanalyse
C’est la raison pour laquelle j’ai développé le concept d’Archanalyse, pour tenter de rendre compte de cette nouvelle approche, dont j’ai modélisé les dimensions théoriques et cliniques dans ma thèse de doctorat, à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris. À partir des neurosciences, des sciences biologiques, psychologiques, mathématiques et physiques, l’Archanalyse, se fonde sur un remaniement de la psychanalyse de la première topique de Freud – la seule qui se soit voulue scientifique, compatible avec le fonctionnement du cerveau et une théorie de la perception.
Proche de la psychanalyse dans la démarche, l’Archanalyse propose une vision globale de la personne humaine, tentant de réconcilier le corps avec l’esprit et vice-versa. Alors que la Psychanalyse tend à se limiter au monde mental, l’Archanalyse ne dissocie jamais corps et esprit. Ainsi, l’Archanalyse prend en compte le fonctionnement neurocognitif, les aspects psychogénéalogiques, génétiques et épigénétiques (dont l’alimentation et le rapport systémique au groupe social, familial, amical, professionnel), les traumatismes, les schémas/comportements répétitifs, les croyances inconscientes auxquelles nous obéissons sans le savoir, de même que nos dons/ ressources intérieures parfois méconnus.