La communication non violente
La Communication, ça englobe :
- l’entrée en relation avec une autre personne par le biais de nos mimiques, notre posture, notre énergie vitale, l’échange de paroles, notre intonation, les émotions que nous ressentons, (soit la transmission de beaucoup d’informations) suivie par
- une tentative de décodage de ces informations par cette personne et ce qui s’ensuit, c’est-à-dire sa réaction verbale et/ou non-verbale et
- l’impact de cette réaction sur nous ;
- au final, la communication pourra être considérée comme ayant été bénéfique, efficace, authentique ou être au contraire un échec, soit ce qu’on nomme une « mécommunication ».
Seul un véritable dialogue peut permettre de résoudre les conflits, de sortir de la violence, de trouver ensemble des solutions, de mettre ses compétences au service d’un bien commun.
En effet, la difficulté majeure réside dans le fait que l’on a tendance à :
- méconnaître nos propres besoins, croyances, ou modes de fonctionnement
- mal interpréter les réactions d’autrui
- ignorer le profil de personnalité de notre interlocuteur, ses besoins de base, son canal de communication préférentiel
- et parfois, il nous est même difficile d’identifier nos émotions et/ou celles de notre interlocuteur
La Communication Non Violente (CNV) ou « communication consciente empathique », est une méthode pour améliorer la communication mise au point dans les années 60 par Marshall B. Rosenberg (1934-2015), Docteur en psychologie clinique. Le concept de « non-violence » fait référence au mouvement de Mohandas K. Gandhi et signifie ici le fait de communiquer avec l’autre sans lui nuire, sans lui faire violence. En effet, ayant été l’élève du psychologue Carl Rogers (1902-1987), M. S. Rosenberg est profondément marqué par son approche humaniste « centrée sur la personne » et reposant sur une écoute empathique, où l’on est pleinement soi-même tout en s’abstenant de juger. A cette dimension humaniste, M. S. Rosenberg rajoute les neufs besoins fondamentaux définis par l’économiste Manfred Max-Neef, car ceux-ci transcendent « la culture, la race, l’ethnicité et la richesse » : rester en vie, se sentir protégé, recevoir de l’affection, se sentir compris, participer à des activités au sein d’un groupe, pouvoir prendre du bon temps, développer sa créativité, avoir le sentiment d’avoir une identité, se sentir libre. Pour Marshall Rosenberg, la Communication Non Violente c’est « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à la bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ».
Pour bien communiquer il faut une attitude posturale permettant de faire passer un message clair :
- Avoir conscience de l’importance du non verbal (paralangage)
- Être convaincu que ce qui prime c’est d’établir un dialogue
- Rester centré sur le message à faire passer et sur son ressenti et ses besoins propres
- Être capable de décoder les besoins, les attentes et les émotions de son interlocuteur/de soi-même
- Être conscient du canal de perception/cadre de référence de son interlocuteur pour formuler un discours qui puisse être entendu
- Accepter au préalable qu’il est possible que notre interlocuteur n’accède pas à notre désir ou ne le comprenne pas.
Ce sont tous ces aspects, ainsi que la méthode elle-même, que je propose de vous enseigner en séance ou dans le cadre de mes conférences, de mes ateliers ou de mes formations, à travers des jeux de rôles et des études de cas pratiques, les vôtres ou ceux dont je dispose. Je vous fournis en outre un support visuel permettant d’avoir des repères écrits avec des illustrations/images.