La charte de l’archanalyse
Obligations du Psychanalyste/Archanalyste :
Formation/Analyse personnelle :
Le psychanalyste/archanalyste a suivi une formation théorique et pratique solide, validée par des diplômes universitaires et a obtenu au minimum une maîtrise dans le domaine de la psychologie, de la neuropsychologie ou de la psychanalyse. Il a également effectué une psychanalyse personnelle d’au moins 4 ans – à raison d’au moins 2 séances hebdomadaires – prolongée par un travail en psychothérapie corporelle, yoga, sophrologie, analyse transactionnelle et/ou une analyse psycho-organique ou une archanalyse sur une période d’au moins 6 ans. Il se doit d’avoir une connaissance approfondie de la neurodiversité, des troubles DYS, TDA-H, TSA et des travaux les plus récents des spécialistes de l’autisme dont notamment, ceux des Dr. Tony Attwood et Dr. Laurent Mottron, le psychologue Marco di Duca, le Centre SACCADE de Québec, le modèle neuroscientifique du mental du Dr. Lionel Naccache… Il poursuit une formation tout au long de sa carrière et participe à des séminaires et des conférences. Il effectue également des séances de supervision régulière avec un tiers qualifié. Ces séances visent à élaborer/prendre le recul nécessaire sur le travail effectué avec ses patients/archanalysants, et à poursuivre une réflexion analytique personnelle (on n’a jamais fini de travailler sur soi).
Confidentialité :
Le psychanalyste/archanalyste est tenu au secret professionnel vis-à-vis du contenu des séances de ses patients/archanalysants. A l’exception des séances de supervision, il ne peut en informer un tiers qu’avec la permission expresse de son archanalysant (par exemple en cas de co-thérapie) ou s’il juge que ce dernier risque de commettre un acte compromettant la sécurité d’un tiers ou la sienne. Il préserve l’anonymat de toute personne l’ayant consulté, que ce soit lors des séances de supervision, de la rédaction d’un article, d’une thèse, d’un ouvrage ou tout autre écrit, ou encore de tout communiqué oral exposant le traitement d’un « cas » et, en tout état de cause, demande à son patient/archanalysant son consentement avant toute communication. Le secret est une exigence à maintenir au-delà de la mort, que ce soit celle du patient/archanalysant ou celle de l’archanalyste. Celui-ci doit prévoir ce que deviendront ses notes personnelles.
Ethique :
L’éthique à laquelle se réfère tout psychanalyste/archanalyste s’inscrit dans la continuité des principes généraux et des valeurs définis dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Le psychanalyste/archanalyste s’abstient de tout abus de pouvoir ou passage à l’acte (y compris toute relation sexuelle ou agressive) avec ses patient/archanalysant, archanalystes en formation et/ou en supervision. Le psychanalyste/archanalyste s’abstient de porter un jugement sur les valeurs propres du patient/archanalysant. Le psychanalyste/archanalyste ne doit pas poursuivre son exercice professionnel si son état physique/psychique est gravement altéré.
Cadre :
Lors des entretiens préliminaires, le psychanalyste/archanalyste apprécie si il est en mesure de pouvoir prendre en charge le patient/archanalysant et, le cas échéant, si ses relations antérieures ou prévisibles avec le patient/archanalysant ou son entourage ne représentent pas un obstacle à la mise en place du travail analytique. Au début de ce travail, l’archanalyste et l’archanalysant conviennent ensemble des conditions garantissant le cadre : horaires fixes ou flexibles selon l’emploi du temps de chacune des parties, durée des séances, nombre de séances hebdomadaires, honoraires, etc de manière à instaurer un engagement réciproque tenant compte des possibilités de chacune des parties. Tout changement sera à apprécier et à élaborer. Pendant toute la durée du travail une grande réserve doit être observée quant aux relations sociales avec le patient/archanalysant, sa famille, ses proches. Quand elles se produisent sans être le fait de l’archanalyste, elles requièrent réserve et simplicité. Après la fin du traitement, il faudra garder en mémoire la persistance de sentiments transférentiels et contre-transférentiels et faire montre de discrétion et de simplicité dans toute relation sociale avec le patient/archanalysant.
Obligations du patient/archanalysant :
Ethique :
Tout patient/archanalysant se doit de respecter la règle de non-violence (verbale et/ou physique) envers son psychanalyste/archanalyste, ses biens ou envers toute autre personne présente au cabinet. Il coopère de manière active, authentique et non violente, en exprimant par la parole, dans la mesure du possible, ce qui lui vient à l’esprit : associations d’idées, pensées, croyances, convictions, jugements, ressentis émotionnels, sensoriels. Il énonce toujours dans le temps des séances ce qui peut lui poser question, problème ou difficulté. Tout surgissement d’un besoin impérieux d’exprimer un ressenti ou un questionnement hors séance sera à apprécier et à élaborer en séance ou faire l’objet d’une séance posée en urgence et comptabilisée en conséquence au tarif urgence. Ainsi, à l’exception des prises de rdv, tout écrit adressé par sms, lettre, email communiqué ou tout mémo vocal laissé, en dehors du temps des séances, sera comptabilisé comme un temps de séance et comptabilisé au prorata du temps nécessaire à la lecture/écoute et le cas échéant, à la réponse souhaitée. Les documents administratifs seront dans la mesure du possible, remplis pendant le temps des séances. Les Powerpoint, documents PDF, Word, etc. remis pendant les formations, ateliers, groupes ou séances restent la propriété intellectuelle de Charlotte Riedberger et il est donc à ce titre expressément interdit de les publier de quelque manière que ce soit (y compris sur un réseau social), de les diffuser, de les reproduire, de les partager.
Cadre :
Tout patient/archanalysant se doit de respecter la Charte, garante du bon déroulement de sa psychanalyse/archanalyse. Toute séance manquée est due, sauf cas de force majeure ou d’annulation 48h à l’avance. Le déplacement d’une séance posée doit être motivé et exceptionnel. L’archanalysant ne peut décider de lui-même, c’est-à-dire sans en discuter en séance au préalable, d’arrêter le travail commencé, sauf en cas de faute grave du psychanalyste/archanalyste, en particulier au cas où celui-ci n’aurait pas respecté les obligations (énoncées ci-dessus) qui lui sont imparties.
Confidentialité :
Tout patient/archanalysant se doit de respecter une Confidentialité absolue sur les propos et contenus échangés en séance de groupe et visio-conférence, y compris l’identité des participants et leurs diagnostics éventuels.
L’intention de la Charte est de créer un climat de sécurité et de confiance, dans un esprit d’engagement réciproque, collaboration, co-construction, bienveillance, confidentialité, respect.