Les enfants et les adultes dits « surdoués » ne réalisent pas forcément leur potentiel. En effet, ils ont parfois une sensibilité exacerbée, un fonctionnement à l’affectif, un grand sens de la justice, un besoin de donner du sens à ce qu’ils font, d’aller vite, d’aller à l’essentiel ou d’éviter la routine pour se sentir nourris et challengés intellectuellement. Or, ces besoins sont rarement satisfaits dans le milieu scolaire ordinaire ou dans nombre d’environnements professionnels… Le désintérêt, l’ennui, voire la souffrance psychologique, s’installent. Et c’est l’échec. Je peux vous aider à découvrir comment retrouver de la motivation, donner du sens à votre vie, améliorer la gestion de votre affectivité/émotivité, trouver des solutions pour vous sentir mieux dans votre environnement ou en changer, le cas échéant.

Le TDAH peut concerner un trouble de l’attention simple (TDAH de type 1), ou une hyperactivité associée à une impulsivité cognitive, verbale et motrice (TDAH de type 2), ou une forme résultant de la combinaison des types 1 et 2 (TDAH de type 3). Le trouble est lié à un dysfonctionnement du thalamus qui entraîne une mauvaise régulation des fonctions exécutives : il devient difficile de filtrer les informations non pertinentes (bruits, informations visuelles, pensées intrusives, stimuli sensoriels, etc), de réprimer l’expression de certaines émotions/jugemen ts/besoins/envies (impossible de s’empêcher de dire ou faire quelque chose d’inapproprié dans le contexte), il est difficile de s’organiser, de planifier les actions à mener de façon séquentielle, d’élaborer une stratégie, de cesser une activité pour passer rapidement à une autre activité, la mémoire de travail peut être altérée… Je peux vous aider à mieux vous comprendre et à trouver des solutions concrètes pour réduire vos difficultés.

Les personnes autistes sans déficience intellectuelle ont des difficultés invisibles aux yeux des gens, même si souvent elles peuvent susciter des réactions d’incompréhension par leur absence de filtre, leur maladresse comportementale, leur naïveté sociale ou leur apparente arrogance. Les autistes de haut niveau (dont le Syndrome d’Asperger) ont des difficultés à savoir ce qu’il convient de dire/faire, à identifier leurs propres émotions/besoins et ceux des autres, à comprendre les intentions des autres et comment interagir avec les autres pour ne pas être rejetés/mal perçus. Leur système nerveux perçoit 10 fois plus de choses que celui d’un neurotypique (personne dans la norme statistique du point de vue neurodéveloppemental) : souvent en surcharge sensorielle ou cognitive, elles ont régulièrement des melt down, des shut down ou des burn out… Je peux vous aider à apprendre à décoder les situations, vos émotions et vos besoins, à améliorer vos relations avec les autres et l’image que vous avez de vous-même.

Les personnes ayant un haut potentiel émotionnel n’ont pas nécessairement un haut QI (quotient intellectuel), c’est-à-dire que leurs performances logico-mathématiques et leurs aptitudes méthodologiques ne sont pas toujours très supérieures à la moyenne. En revanche, elles ont des capacités d’empathie extraordinaires, une très grande sensibilité sensorielle, une hypersensibilité émotionnelle, une forte sensibilité à l’injustice, une immense résilience, une pensée en arborescence et une compréhension intuitive des situations humaines. La différence par rapport à une personne hypersensible, c’est qu’une personne HPE sait gérer et fonctionner même quand elle ressent des émotions extrêmement fortes. De même, une personne HPE sait entretenir et développer des relations affectives mutuellement satisfaisantes, cherchant toujours à s’améliorer, elle n’hésite pas à se remettre en question et à intégrer les critiques. Elle est douée d’une prodigieuse force mentale, d’une capacité d’adaptation et d’un optimisme qui lui permettent de traverser les épreuves les plus difficiles avec persévérance et résilience. Elle sait aussi exprimer ses émotions, ses idées et défendre ses valeurs… Elle a besoin de contribuer concrètement au bien-être des autres par ses actions ou sa profession. C’est lorsqu’une personne HPE perd confiance en elle ou est victime d’un pervers narcissique qu’elle aura besoin de l’aide d’un thérapeute.

Selon Elaine Aron, l’hypersensiblité est liée à une perception décuplée des stimuli (sons, odeurs, lumière, couleurs, mouvements, textures, émotions, douleur…), une difficulté à supporter la violence, l’intensité, le chaos ou la laideur (film, environnement, scène de rue, discussion, oeuvre d’art…), un sentiment de surcharge, de colère ou d’éreintement quand vous devez faire trop de choses à la fois, un besoin d’étudier en profondeur toutes les informations et de prendre tout en compte avant de prendre une décision, une attitude consciencieuse et perfectionniste à l’extrême, une tendance à être déstabilisé par le changement, un malaise en situation de compétition ou quand vous vous sentez observé/évalué, des variations d’humeur et un besoin de se mettre en retrait en cas de surcharge sensorielle ou émotionnelle. La plupart des personnes hypersensibles sont également Asperger, ou alors souffrent d’un trouble de la personnalité borderline, évitante, paranoïaque ou schizotypique. Je peux vous aider à mieux comprendre et gérer les aspects problématiques de votre hypersensibilité.

Un trouble psychosomatique est un symptôme réel (somatisation), plus ou moins grave ou invalidant, qui traduit de façon symbolique un ressenti. Pour Georg Groddeck, tout symptôme est l’expression d’un conflit psychique. Pour Joyce Mac Douggall, c’est au contraire lorsque le patient ne sait pas qu’il souffre que le symptôme s’exprime dans le corps. De mon point de vue, c’est souvent le résultat d’une certaine difficulté à établir des liens entre une situation, un éprouvé sensoriel/émotionnel et des besoins, ou lorsque le patient a un sentiment d’impuissance et sent coincé dans une situation/un état de fait sur lequel il n’a pas prise et qu’il n’accepte pas. Je peux vous aider à décoder votre symptôme et, dans les cas où le soma (corps) n’est pas atteint, le faire disparaître, en vous aidant à identifier quels changements opérer dans votre vie (environnement, couple, famille, relations amicales ou professionnelles) ou à accepter la situation (décès, divorce, séparation, grossesse, licenciement…).

L’anxiété est liée à l’appréhension naturelle d’une situation nouvelle, périlleuse (faire un saut en parachute par exemple), conflictuelle ou constituant un défi (examen, entretien sélectif, etc). C’est donc un ressenti utile, comme le sont les émotions, puisque l’anxiété permet de sécréter des taux d’adrénaline suffisants pour être motivé et performant. Mais si l’anxiété est élevée, le taux d’adrénaline augmente trop, le coeur se met à battre beaucoup plus vite, le taux de dopamine décroît, le corps se prépare instinctivement à combattre ou à fuir. Les troubles anxieux se caractérisent par une anxiété intense dans des situations ou des moments de la vie précis, ou être généralisés. Ils peuvent induire des symptômes psychosomatiques, une augmentation du taux de cortisol et et à terme, un stress oxydatif au niveau cellulaire (qui peut évoluer vers une maladie de Parkinson ou un cancer). Certaines personnes sont plus sujettes que d’autres à l’anxiété. C’est le cas dans la névrose d’angoisse, l’Hypersensibilité, le Syndrome d’Asperger et les Troubles du Spectre Autistique (TSA) en général , le Haut potentiel, le TDAH et les troubles « dys » notamment. En effet, pour les TSA et l’Hypersensibilité, l’anxiété sera sociale, relationnelle, sensorielle en particulier. Pour le haut potentiel ce sera surtout une anxiété de performance et une anxiété liée à l’ennui en cas de sous- stimulation intellectuelle. Pour les hyperactifs, une anxiété liée à la nécessité de rester assis trop longtemps, de ne pas pouvoir être en mouvement. Pour les inattentifs et les troubles dys, une anxiété de performance et relationnelle. Pour les impulsifs, une anxiété liée à la nécessité de maîtriser son impatience et sa frustration. Ainsi, l’anxiété entrave les apprentissages et a un effet délétère sur l’image que l’on a de soi. Je peux vous aider à gérer votre anxiété par des exercices d’ancrage, de relaxation, de visualisation et/ou en travaillant concrètement sur les situations.